Une place pour chacun !
Des bénéficiaires du RSA mobilisés parmi les 600 «Equipiers» bénévoles

© Christophe Pallot Agence Zoom

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Un événement aussi festif et fédérateur que des Championnats du Monde ne pouvait envisager de laisser qui que ce soit de côté, explique Françoise Savarin, référente cohésion sociale du Revenu de Solidarité Active (RSA) au Conseil départemental de la Savoie. À l’occasion de cette grande fête sportive, les travailleurs sociaux de l’Avant-pays Savoyard, territoire dynamique mais plutôt rural, ont souhaité impliquer les publics en insertion professionnelle. Souvent en perte de confiance suite à des « accidents » de vie, certaines de ces personnes sont démobilisées et découragées. Huit d’entre elles ont ainsi pu rejoindre les quelque 600 équipiers-volontaires des Championnats du monde d’aviron pour vivre une expérience positive faite de partage, d’engagement et d’ouverture culturelle. Dans le mot « équipier », il y a la notion d’entraide, de solidarité précise Françoise Savarin. Une vision partagée par les intéressés !
Rencontre avec deux équipiers sur-motivés
Pour moi qui aime le sport au moins autant que d’aider mon prochain, participer à une manifestation sportive d’envergure mondiale a été un réel honneur. J’ai été particulièrement touché par l’accueil chaleureux des organisateurs qui nous ont pris en main avec beaucoup d’humanité lors de la journée d’intégration du 6 juin organisée par le Comité d’organisation, avec, en prime, un repas digne d’un trois étoiles. Quand on est bénéficiaire du RSA, on n’a pas forcément beaucoup de contact avec la société, faute de moyens pour se déplacer. Faire quelque chose d’aussi valorisant, se donner physiquement et moralement, est une formidable occasion de se remettre dans le bain. Didier, 50 ans, Yenne
Les Championnats du monde d’aviron se déroulant dans mon secteur d’habitation, j’étais naturellement curieuse d’y participer. Sur place, j’ai été frappée par l’opérationnalité de la logistique. Après un briefing de fonctionnement, une initiation conviviale à l’aviron et une découverte du site, chacun des volontaires a pu valoriser ses compétences particulières, but ultime de la démarche et cela m’a fait beaucoup de bien. Alice, 33 ans, Novalaise